Les amphores alignées semblaient pervibrer par-dessous l'attention du potier. Il savait que chaque ressources qu’il avait façonnée était devenue un fragment de l'avenir, une information que le temps lui-même inscrivait dans l’argile. Devait-il continuer son œuvre ou la refouler premier plan que les visions ne causent vérité ? Les prêtres du temple restaient silencieux, optant pour ses mouvements bien. Ils savaient que le futur du métier reposait par contre entre ses doigt. Ces poteries n’étaient plus des objets de stockage, mais des artefacts vivants, capturant l’essence de l'avenir dans leurs motifs mouvants. Il s’approcha de l’une des amphores récemment graver. L’image du temple en ruine était extraordinairement observable sur la surface, figée dans une immobilité troublante. Mais dès lors qu’il effleurait l’argile encore rugueuse, quelque chose changea. Une fissure se forma dans le raison, comme par exemple si l’argile elle-même hésitait à extérioriser le déroulement. Il se recula brusquement. Depuis de génération, les arcanes faisaient la voyance par mail sérieuse, analysant des allégories et des messages cryptiques pour préconiser les gérants. Mais ici, les visions ne provenaient ni de manuscrits ni d'indications célestes. Elles s’écrivaient dans la planisphère, dans une matière vivante et malléable. Un prêtre s’avança et plongea son regard dans celui du potier. « Si ces guidances annoncent la vulgarité du temple, elles devront sembler révélées », semblaient dire ses yeux. Mais le potier hésitait encore. Il savait qu’un avenir garanti pouvait représenter changé. S’il détruisait ces amphores, effacerait-il la clairvoyance ou condamnerait-il le royaume à l’aveuglement ? Il tendit la majeur rythmique une jarre et la fit culbuter légèrement. L’argile éclata en morceaux sur le sol du temple. Les prêtres restèrent immobiles, choqués par son geste. Mais le potier n’avait pas terminé. Une à une, il fit tomber les amphores, laissant leurs fragments se embrasser à la poussière. Il releva le portrait, le regard décidé. Il ne pouvait pas permettre à ces visions de causer le futur. Si le land devait tomber, ce ne serait pas par la fatalité d’un destinée modelés dans l’argile. Ce serait par les préférences des hommes.
